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vendredi 6 avril 2007

Allo, chère grande amie

Ce matin, mon amie Elsa, me semble « toute chose ». Je m’inquiète et lui dis que si elle a un problème, surtout qu’elle n’hésite pas à se confier à moi. Doux Jésus! A quoi serviraient les amis si on ne pouvait compter sur eux aux mauvais moments de l’existence! J’entend à l’autre bout du fil sa voix languissante m’affirmer qu’elle n’a rien de spécial mais qu’elle se sent dans cet état d’esprit, avec ce vague à l’âme, qui coïncident avec ses prémonitions: » Je suis sûre qu‘aujourd‘hui, il va m‘arriver quelque chose de désagréable. Je me sens « en communion » avec le temps. » Eh bien, nous y voilà! Le soleil ne parvient pas à percer le gris du ciel. Il se plaît dans sa grisaille et cela influe sur l’humeur de mon amie Pipelette. En outre, elle n’a pas vu le petit oiseau chanteur qui, dès les premières lueurs du jour, vient gazouiller sous sa fenêtre. Il n’en faut pas plus pour lui ôter toute envie de rire et plaisanter. Mais je la connais bien! Après un début de conversation, elle va redevenir cette charmante compagne pleine d’humour et de joie de vivre. Pour l’instant, c’est ce côté latin qui domine et qu’elle ne parviendra jamais à chasser. Elle a gravées en elle toutes les superstitions héritées de sa grand’mère Amalia laquelle les tenait de ses deux « mémés » J’use enfin des grands moyens auxquels elle ne pourra résister: « Je me sens un peu seulette. Si vous veniez déjeuner avec moi? » Un « Oui, bien sûr! Un « ravalement de façade » , à grands renforts de crème et rouge à lèvres et me voilà! J’arrive. » Je suis certaine que nous allons passer une excellente journée car nous irons faire une promenade au bord de mer, en tâchant d’oublier les quelques coups de vent qui vont nous écheveler.
Je viens d’ouvrir le journal et je vois qu’en page 24, un titre en caractère gras nous informe que Monsieur Sarkozy, d’emblée, refuse un débat à quatre sur Internet, avant le premier tour des présidentielles. C’est catégorique. Par contre, Monsieur François Bayrou le souhaite. Notre gazelle Ségolène et Monsieur J.M Le Pen disent oui. Quatre visages nous apparaissent, bien différents. François, le premier est lancé dans la discussion; Notre Royale Ségolène, toujours très élégante, présente un dépliant qu’il m’est impossible de déchiffrer. A sa gauche, Monsieur Bayrou, lui fait suite, et défend son point de vue devant deux micros. Enfin, toujours aussi peu sympathique et, sur la photographie, faisant la moue, le yeux mi-clos, Monsieur Jean-Marie Le Pen. En quelque sorte, les quatre mousquetaires réincarnés. cela promet de beaux combats... oratoires mais soyons patients: ils ne manqueront pas jusqu’aux présidentielles. Nous aurons peut-être la chance d’entendre Madame Ségolène nous sortir quelques mots charmants de son cru sinon de celui de Monsieur Voltaire. Espérons que son raccourci de phrase ne sera pas un rallongi.
C’était hier mon anniversaire. Je vais vous taire le nombre de mes printemps car ce serait réitérer puisque je vous les ai déjà mentionnés. Tant pis si vous faites parti des compatriotes à la mémoire courte. Si la question vous intéresse, sachez que j’ai reçu entre autres cadeaux, un livre traitant de la vie d’Henri IV. On sait dans ma famille que j’ai un petit faible pour cette tête couronnée qui se comportait souvent, à quelques choses près! en homme plutôt qu’en roi. Bien sûr, sa façon de gérer sa vie privée ne pouvait que lui nuire et la liste de ses conquêtes offusquer, tous les braves gens honnêtes.
En feuilletant brièvement, cet album, une page m’apparaît avec, en titre : une affaire de sorcellerie à Loudun. Cette ville du Poitou me fit souvenir qu’au cours du siècle dernier, on avait parlé dans la presse d’une bonne dame qui avait vécu dans cette ville mais je ne me souviens plus pourquoi son nom était mentionné. J’apprend que lors d’une épidémie de peste, on avait enregistré la mort de 3500 personnes. La population avait pu admirer le courage du curé de l’église Saint-Pierre, Urbain Grandier, qui s’était dépensé pour aller au chevet des malades. Au lieu de récompenser ses mérites, on l’accusa d’être au centre d’une des plus fameuses affaires de sorcellerie du siècle. la principale accusatrice, mère Jeanne des Anges, supérieure au couvent des ursulines, se dit victime des démons associés à Grandier. Le couvent aurait été ensorcelé par un bouquet de roses. Les sœurs disent qu’elles sont victimes de phénomènes, entendent leur nom dans les couloirs, reçoivent des coups sans qu’elles ne voient ceux qui les leur distribuent. L’évêque envoie des exorcistes. L’affaire va durer deux ans. Le confesseur des ursulines, le dit Urbain Grandier, finira par être arrêté, en 1633 malgré qu’il proteste de son innocence. Mais il y a confrontation avec les religieuses qui, possédées, entrent en transe et, l’écume aux lèvres, se mettent à proférer d’épouvantables blasphèmes. Le pauvre bougre est soumis à la torture des brodequins, appareils qui enserrent les jambes du supplicié, et lui brisent les os. Il continue à se dire innocent? Qu’à cela ne tienne! Deux stratagèmes finiront par le perdre. Un chirurgien complaisant fait mine de piquer différents points du corps de Grandier, avec une lancette, pour démontrer que certaines zones sont insensibles, ce qui prouverait son caractère démoniaque. Enfin, on produit un faux écrit en lettres de sang dans lequel le malheureux prêtre aurait signé un pacte avec le diable. Tout cet ensemble de faits aurait le pouvoir de surtout faire rire la Marionnette de l’An 2000 mais à cette lointaine époque, on leur accorde crédit et Grandier sera finalement condamné au bûcher et brûlé vif, le 18 août 1634. La peine de mort our sorcellerie ne sera abolie qu’en 1672, par Colbert.
Je passe une veste sur ma robe; je sors sur ma terrasse et je sens ce bon air venu de la mer toute proche, qui vient caresser doucement, mes joues. Je me sens détendue; heureuse de vivre à une époque où je suis la première à dire sans trop réfléchir,
qu’il n’y a plus de justice et, en signe de mea-culpa, ce soir, je vais réciter ma prière avec bien plus de conviction. Ainsi soit-il !!!...

vendredi 30 mars 2007

Et les écrits restent

« Andrée, ma chère grande amie, revenez à un peu plus de sérieux « , me dit Elsa, dès son entrée. Elle me tend mon écrit d’hier et se dit choquée que je me permette de parler du Seigneur avec autant de légèreté. Elle n’a jamais compris que je manipule mes Marionnettes à mon gré et que très souvent, je m’estime être à égalité avec les misérables autant qu’avec les puissants. Mais qu’importe puisqu’il ne s’agit que de mots et ceux-ci ne s’envolent - t’ils pas, au moindre souffle d’air? En vérité, je crois quElsa n’est vraiment satisfaite que lorsque j’aiguise mes griffes sur cette pauvre Ségo. A franchement parler, je commence à en avoir assez des Présidentielles qui sont en train de devenir notre pain quotidien, en moins digeste. Les candidats défendent leurs programmes. C’est la petite guerre entre eux mais d’une manière qui reste toujours courtoise. J’ai une grande sympathie pour Monsieur Sarkozy dont les promesses, si elles ne rendent pas seulement, les enfants joyeux, mais seront tenues par cet homme politique, me font espérer un petit surplus dans mes finances. Je reste en toute amitié avec Monsieur François Bayrou parce qu’il a une bonne »bouille » et demeure dubitative devant Monsieur Le Pen qui ne fait pas partie de mes préférés. Il est vrai que je ne comprend rien à leur politique et que je ne me laisse conduire que par mon flair, à l’instar d’un chien de truffes. Mais, hélas! Au moment de la cueillette, les truffes ne seront pas pour moi.
J’ai été stupéfaite en lisant qu’un certain Monsieur Jean-Louis Borloo ne demande rien à personne. Il est bien le premier! Mais, minute. Ce jeune politicien à la tête d’un angelot tout frisé, n’est tout de même pas sans arrière-pensée. Il serait un bon premier ministre et, mon Dieu, si Monsieur Sarkozy est élu, il ne pourra que s’en rappeler.
Il me reste à dire quelques mots sur notre gazelle. Elle apparaît toujours sûre en sa bonne étoile, souriante parmi les trois autres candidats. Mais, d’ores et déjà, biffons Le Pen, François, et laissons en lice Nicolas et Ségo, qui ont le plus fort pourcentage en ce qui concerne le premier tour des présidentielles. « Sarkozy-Royal »... dans un mouchoir!!! Heureusement, il restera pour sécher les larmes de celui qui ne sera pas élu. Changeons un peu de sujet et regardons avec stupéfaction, ce jeune couple Chinois, qui vient de convoler. Lui, 56 ans, 2,36 mètres. Elle, 29 ans, 1, 68 M. C’est ce qui, pour le visible, constitue un couple bien mal assorti et je souhaite qu’il n’y ait jamais de scènes de ménage entre eux, la pauvre partant perdante dans le pugilat...
Au début du siècle dernier, il y avait un théâtre parisien qui attirait les foules en présentait des spectacles d’horreur. Cela n’a rien d’étonnant car nous avons été élevé avec des contes de fées qui étaient toujours empreints de sang. Je viens de découvrir un article que j’avais mis de côté, qui y aurait eu sa place. Pour les premiers frissons, voilà le titre: » Il dit avoir mangé le coeur de son co-détenu. Le tueur: 35 ans; la victime, 31 ans. Cela ne se passe pas dans un lieu sauvage de l’Afrique ou l’Amérique mais tout simplement, à Rouen. Le détenu tué, a été découvert avec une plaie importante au thorax . La Direction départementale de la sécurité publique, attend les résultats de l’autopsie, avant de se prononcer. Le meurtrier présumé, un délinquant sexuel, a été placé en garde à vue après la découverte du corps sans vie de sa victime, par des surveillants au cours d’une ronde. La victime était arrivée quelques jours auparavant, dans la cellule qui comptait déjà, deux autres détenus. Tous trois étaient en détention provisoire, dans l‘attente de leur procès pour des crimes ou délits à caractère sexuel. Un conflit aurait dégénéré de manière très violente, dans la nuit de mardi à mercredi. La victime aurait été rouée de coups de poings avant d’être asphyxiée à l’aide d’un sac en plastique. Brr!!!Brr!!! L’horreur.

jeudi 29 mars 2007

C'est sûr ! Y a un truc !!!

Il faudrait être bien plus bête que nous ne sommes, pour avaler cette couleuvre. L’enfant demeure" coi " devant cette apparition anormale et l’adulte, voulant faire le dur, lui répond qu’il connaît la réponse et qu’il la lui confiera plus tard, pour la transmettre à ses futurs enfants. C’est ainsi qu’on leurre la petite classe. Cependant, il y a des demandes auxquelles, malgré son habileté, après bien des hésitations, Dieu seul peut accorder une explication tenant debout et c’est quand on lui pose cette demande:" Seigneur, dites-nous pourquoi vous avez fait des choses merveilleuses et , par contre, vous vous êtes amusé à donner des fesses à l’être humain?- Pauvre bête à deux jambes, réfléchissez seulement une minute: pourquoi aurais-je créé ensuite des chaises et tant d’autres sièges pour qu’il puisse s’asseoir? Je ne pouvais tout de même pas, lui faire passer sa vie durant, debout, allongé ou à croupetons? Par moment, je me demande si je n’aurais pas mieux fait de donner la parole aux aliborons de préférence à l’homme !!! " Courroucé, il lui tourna le dos. Il faut préciser, qu’il était né dans le décan du mois d’avril, qui fournit le plus de célébrités, mais également les plus mauvais caractères. Lorsqu’il piquait l’une de ses légendaires colères, le ciel lui-même résonnait de ses éclats, et c’est ainsi que chez nous, l’orage débutait. Venaient ensuite les larmes, de toutes les Déités préposées au calme et la plus grande sérénité. Elles tombaient avec abondance sur la Planète Terre. Au plus fort de son courroux, Dieu pensa soudain détruire, tout ce qui procurait à l’homme un peu de repos. Dois-je insister sur le fait, que le Seigneur l’avait doté d’une congénitale paresse, le gros des travaux étant réservé à de pauvres ilotes exilés dans notre doux pays de France? Ceux-là avaient toujours bénéficié du droit d’asile, ce qui leur ôtait celui d’aller manifester dans les rues, bouches haineuses et banderoles revendicatrices à bout de bras . Il attrapa les chaises et bancs des jardins publics, et les cassa en mille morceaux; entra sans être vu dans les cafés et restaurants, en fit de même avec le mobilier. Il remit au lendemain la destruction des sièges encombrant les appartements. En se levant, il ouvrit ses persiennes: un rayon de soleil vint l’aveugler. Il se mit à rire, sa bonne humeur reprenant le dessus sur la morosité. Il alla ouvrir la porte à Brutus, son lion préféré, qui vint docilement lui lécher ses charentaises ( pantoufles. Ne pas confondre avec les habitantes des Charentes ) Les oiseaux pépiaient sur les amandiers en fleurs, annonçant l’avance du printemps. Dieu éclata de ce rire tonitruant qui faisait se disperser tous les petits anges de sa suite. Il venait de se remémorer son rêve des plus déconcertants. Figurez-vous qu’en flânant au milieu d’une foule importante, il s’aperçut soudain qu’il n’y en avait plus aucun qui avaient des fesses. La Marionnette était aussi plate derrière que devant et plus encore, chez quelques obèses. Il se trouva alors fort aise d’avoir détruit quelques sièges qui ne pourraient plus servir aux humains! Les silhouettes étaient si déformées que sous l’emprise du choc, il se réveilla. Le Seigneur se trouva face à un dilemme: y aurait-il un usurpateur qui voudrait lui prendre sa place? Il caressa un moment sa longue barbe blanche et se dit qu’il pensera à trouver une solution à ce problème. Aujourd’hui peut-être, ou alors, demain ?

mercredi 28 mars 2007

Et Dieu créa la Terre

Il ne savait pas alors ce qu’il allait en faire. Cette idée lui était venue en ne voyant devant lui que néant et il s’ennuyait ferme. Chez les êtres de chair, s’ennuyer veut dire qu’on est prêt à faire n’importe quoi pour trouver un peu d’irisation dans un site plein de grisaille. mais chez les Dieux qui s’ennuient, il n’existe aucun remède et ils tombent rapidement dans une profonde mélancolie lorsqu’ils en sont atteints. Dieu reprit en main cette petite boule qui venait de tomber à ses pieds. Il la trouva terne et pour l’enjoliver ce mit à tracer sur toute sa rotondité, ce qui serait des terres, des mers et laissa la suite de ses travaux en suspens jusqu’au lendemain. Après une bonne nuit de sommeil, il repris son ébauche de mappemonde entre ses doigts et l’idée jaillit: il allait la meubler avec ces petits pantins avec lesquels il jouait en les faisant virevolter au gré de leur ficelle. Petits enfants, on vous dira autre chose à l’école et au catéchisme concernant la genèse du Monde mais, croyez-moi : je me suis documentée et la seule version crédible, c’est la mienne.
Depuis lors, bien des choses se sont produites, qu’il serait trop long de vous remémorer. Je commencerai mes élucubrations à partir de cette année 2007 car tout ce qui s’est produit naguère n’a aucune importance puisqu’on ne parlait pas encore de Madame Ségolène Royale, la « gazelle » pour les intimes, dont j’ai l’honneur de faire partie. Cette femme planera sur cette ère comme le furent autrefois, les Pharaons et sera la gloire du parti socialiste en grignotant sa place point par point, comme une épargnante petite souris. Par contre, son compagnon, Monsieur Hollande, que je vous ai déjà présenté, se cache la figure dans ses mains car des vilains/méchants , l’accusent de mentir. Il faut dire que depuis l’affaire Dreyfus, on ne cesse pas d’accuser.
« Fichtre! Ça piaille dans le poulailler ». C’est ce que vient de me dire, dès son entrée, et avec son élégance coutumière, Madame Pipelette: « Vous avez vu toutes ces têtes de pipe qui se présentent aux Présidentielles? Heureusement, on arrivera peut-être pas à la douzaine si on annule Monsieur Bové, qui, pour moi, est un illustre inconnu. De toutes façons, je ne voterai pas pour lui. Il ne m’est pas sympathique. Ségo a le sourire. Après son passage à Nice, il y a de quoi.. Madame Buffet aussi, est toute gracieuse. Sans doute, elle a des réserves dans son ... bahut.. Madame Laguiller a un air dubitatif assez énigmatique. Du côté Messieurs, je trouve que sur une récente photographie de « Nice-Matin », Monsieur François Bayrou présente une certaine ressemblance avec Monsieur Sarkozy, tandis qu’à côté de ce dernier, Monsieur Le Pen paraît avoir des difficultés à y voir derrière ses lunettes. Le pauvre devrait changer ses verres. Bah! Après les présidentielles, tout ce petit monde pourra enfin se reposer, l’un d’eux, sur ses lauriers, les autres ruminant leur vengeance. La seule et unique qui meublera les Annales de notre siècle, c’est, n’en doutez plus, notre Ségo. Je me demande comment les chansonniers n’ont pas encore « pondu » un hymne à sa gloire. « Elle court à perdre haleine, la gazelle, la Ségo- la Ségo-Ségolène . et partout, elle est populaire, la Ségo, la Ségo-Ségolène. » Avouez que çà a du chien. et le succès serait assuré, roucoulé par Sardou. Plus on parlera d’elle et plus elle sera aux anges. Et si parfois, on respecte une minute de silence, elle prendra la suite car elle a une excellente opinion d’elle-même. Ce n’est pas méchant et demeure du pur français, à l’inverse d’un vocable qu’elle est en train de rénover. Avec notre chant patriotique de « la Marseillaise » revue pour un meilleur entendement des nouveaux-nés, ce sera là le plus important label de qualité que l’an 2007 aura offert aux Français. Les pauvres ne savent pas faire grand-chose, sauf chausser leurs godillots trop lourds dans le sac au moment des déclarations des guerres. Il ne faut pas leur demander en outre d’avoir l’amour des belles Lettres et autre chose que des pois chiches dans leur caboche.
Et pourtant, Français, Françaises, mes très chers frères et soeurs, comme malgré tout, je vous aime!!!...

mardi 27 mars 2007

La malheureuse Diana

En janvier, dix ans après sa mort, on vient troubler son repos éternel avec la reprise de l’enquête sur sa disparition. La conclusion ne plaît pas à Madame Pipelette: « Cette fois-ci, ça y est: on ne parlera plus de cause violente, inexpliquée. Les choses ont bien été mises au point, et définitivement: la princesse est bien morte accidentellement. Pourtant, vous vous voulez que je vous dise, ma brave dame? n’empêche que le doute continuera à persister. Nous en avons eu la preuve lorsque notre princesse Grâce connut le même sort. Vous me direz qu’il faut bien que les médias gagnent leur pitance serait-ce même en les travestissant légèrement la vérité, et c’est la rançon à payer par ceux qui tiennent le haut du pavé, et la Une des journaux »
En janvier, je vous parlais également du prince Laurent de Belgique, auquel on offrait le titre peu enviable de « fils maudit » sur notre Nice-Matin. Cet homme à l’air jovial, paraît des plus sympathiques, ce qui fait penser qu’il n’a pas à se plaindre pour acheter l’huile de ses frites, et la staout, pour les faire glisser.
Il porte actuellement et fort allègrement, ses 43 ans, et ne semble pas trop souffrir, de devoir attendre des années, avant de posséder une escarcelle confortable. Bonne chance, mon prince!
Trois jours après, notre quotidien soulevait le scandale de ce milliardaire russe, qui offrait (peut-être!!!) des prostituées, à ses invités. Bien sûr, ce ne serait pas joli-joli.
Toutefois, trois jours auparavant, on nous annonçait qu’en Irak, les enfants jouaient à se pendre comme Saddam, ce qui serait très inquiétant car, s’il en reste quelques-uns qui ont raté leur coup, comment vont-ils pouvoir bien mener la barque irakienne sans qu’elle aille s’échouer en pleine mer?
Ah! Qu’il était beau, ce hier en comparaison de notre aujourd’hui! Et pourtant, nostalgie du passé, facilité des transports, nous voyons réapparaître en ce début de siècle, le tramway, en pleine place Masséna. Au moment de cette résurrection, je ferme les yeux et je me vois toute petite, tenant la main de ma marraine, grimpant sur celui qui nous conduirait jusqu’aux Chartreux, lieu de mon école. L’intérieur étant bonde, nous étions serrés comme des anchois dans leur boîte sur la plate-forme. Le mistral s’insinuait entre les usagers et, pour me protéger de ses attaques, je me cachais sous un pan du manteau de ma compagne, et ainsi, je retrouvais un tout petit peu de chaleur.
C’est loin tout çà! Si loin des présidentielles, des ramages qu’elles entraînent et des espoirs qu’elles suscitent. Pour la circonstance, on a sorti le grand jeu Guignolesque. Ségolène, Jacques, Nicolas et François, s’en donnent coeur joie. Pour une fois qu’ils peuvent se faire entendre sinon écouter, ils ne vont pas rater cette occasion. Mais parmi eux, telle l’étoile du Berger qui resplendit la première dans un ciel étoilé, notre Ségo étincelle littéralement. . Elle est enfin parvenue à la place qui lui convient: telle Jeanne-la-Lorraine, elle va sauver la France, non pas au nom du Sacré-Coeur mais en souvenir de son maître à penser (!) l‘humble bergère... à part qu‘elle ne risque d‘être ni humble, ni en sabot. Elle a trop conscience de sa valeur, juchée sur ses si jolis pieds qui terminent de belles jambes. De son voyage en Chine, nous n’avons pas trop eu droit au récit complet de ses pérégrinations; Nous ne pouvons que regretter qu’au contact des Mandarins, elle ne se soit pas assez méfiée du péril asiatique qui a eu une étrange influence sur elle: elle en a oublié le beau parler de Monsieur Jourdain. J’ai cherché sur mon Petit Larousse, en l’épluchant avec conscience, le mot de « bravitude » qui avait franchi ses lèvres charmantes sans les écorcher et fichtre! je me demande où elle est allée le dénicher... Devant le micro de « M6 », elle a eu ma foi, fière allure. Les deux bras tendus, elle semble dire: « Laissez venir à moi, les petits enfants. » Elle a sûrement attiré les foules en disant: » Plus juste, la France sera plus forte. » En bref, et sans m’étendre sur son discours, disons que la seule issue possible à son sens, c’est le Parti Socialiste, ce qui eut le don d’inspirer Elsa: « Eh bien, la voilà la réponse! Je me demandais à quel parti je vais adhérer à un moment où la Marianne a besoin de tous les suffrages. OK Elle m’a à moitié convaincue. Le malheur c’est que c’est seulement à moitié. Bah! Je vais faire comme l’héroïne de: « Autant en emporte le vent » Je penserai à çà demain.
A chaque jour suffit sa peine et aujourd’hui, j’ai eu mon lot.

samedi 18 novembre 2006

L'important, c'est la rose

Que celui qui n’est pas d’accord, lève le doigt. Sans contredit, elle est la plus royale des fleurs Une rose à la boutonnière, un bouquet de roses gauchement tenu à bout de bras, le prétendant a tous les atouts requis, pour remporter la victoire auprès des père et mère de sa dulcinée. Elle donne un brin d’intimité dans une chambre en étanchant sa soif dans un soliflore. Ses tiges baignant dans un vase, elle illumine l’intérieur le plus modeste. C’est probablement pour ses multiples qualités, que notre Ségolène l’a choisie comme emblème, pour mener à bien sa campagne Présidentielle. Il faut préciser que si ce n’est de Dunkerque à Tombouctou, mais du Nord aux Bouches du Rhône, puis Paris, elle enflamme les foules, grâce à l’odeur enivrante de cette reine des fleurs du plus beau rouge, qui orne son corsage. C’est la lutte finale, heureusement, sans effusion de sang. qui l’accompagne vers le siège qui, de toute évidence, doit lui être attribué. Mais, il faut toujours se méfier et d’avance, ne pas crier victoire, car il y aura sinon toujours mais très souvent, "des crapauds dans le diamant semblant des plus purs" Cette réflexion des plus pertinentes, est du cru de Madame Pipelette, alors que je lui présentais ce texte, pour satisfaire sa curiosité. Jusqu’au vote de demain, au PS, nous restons dans l’expectative: Ségo ou pas Ségo? Les Jospinistes sont catégoriques même dans leurs boutades. " Bourdes " Internet et vidéo. Notre Royale ne manque pas d’air et de courage, en s’attaquant aux enseignants donnant des cours, bien évidemment payants, en dehors de leurs leçons. Elle s’enfonce un peu plus en disant franchement ce qu’elle pense du nucléaire iranien. Madame Pipelette prend la parole:
" Qu’est-ce qu’elle va se mêler des enseignants? Depuis perpette, tout le monde sait que les instituteurs donnent des cours privés, aux ânes de leur classe. Vous voudriez pas qu’en plus, ça soit gratuit, non? Les pauvres! Ils ont bien le droit eux aussi, de beurrer un peu plus leur plat de blettes; qu’est-ce que vous en dites, ma brave dame? D’autre part, à mon avis, qu’est-ce qu’elle va s’occuper de ce qui se passe en Iran? Y a pas assez de choses boiteuses ici, sans qu’elle aille se compliquer la vie, avec les verrues qui poussent chez les voisins? A propos, chère grande amie, n‘oubliez pas de " prendre" la TV, France-Inter aujourd’hui, demain et le jour suivant, si vous voulez entendre les trois copains qui se succèderont. Bouquet final: Monsieur Hollande / Royale leur succédera. Pour sûr, on va se régaler." Je lui répondis que je commençais à en avoir assez de tous ces " bla-bla-bla " politiques et que je préférais voir un bon film. Malheureusement, c’est à présent aussi rare que de voir voler un merle blanc.

mercredi 18 octobre 2006

L'homme de l'an 2000

Franchement, en le regardant du haut de mon donjon, je le vois bien petit... et je ne parle pas uniquement de sa taille qui elle, a tendance à prendre quelques centimètres au cours des générations qui se succèdent. Mise à part cette constatation physique qui est à son avantage, j’ai le regret de dire qu’au regard de certains autres sujets, il ne s’améliore pas. Pourtant, si aujourd’hui, nous le regardons sous son côté positif et le comparons à la Marionnette mâle des générations passées, il n’a pas à rougir. Prenons l’exemple de nos anciens de l’an crucial 1914, au moment de la déclaration de guerre. Enflammés par l’idée de ce combat pour sauver la « Mère-Patrie en danger », les hommes en âge de se battre, se sentaient envahis par le patriotisme. Ils allaient donner une bonne leçon à ces « teutons » et les bouter hors du sol sacré de France. C’est avec enthousiasme qu’ils s’étaient armés, oubliant le probable sacrifice de leur vie. Et ceux, qui étaient trop jeunes pour être enrôlés d’office, s’engageaient volontairement après avoir pleuré de dépit. C’est ce qui s’est produit dans ma famille et probablement, dans bien d’autres foyers de chez nous. Saluons ce courage car, ainsi que ce jeune oncle de 18 ans que je n’ai jamais connu, bien des jeunes ne revinrent de cette boucherie que fut la première guerre du siècle dernier. brisant ainsi le coeur des mères qui, ainsi que ma grand’mère, ne s’en consolèrent jamais.
En 1940, le même drame se produisit. Les fils remplacèrent les pères, dans un conflit bien différent, puisqu’il ne fut plus une guerre de tranchées. Nous l’avions perdu bien avant de l’avoir commencée, bercés par l’euphorie d’une ligne Maginot infranchissable. Que voulez-vous, la Marionnette mâle d’aujourd’hui, malgré tout, est ainsi faite. Dès qu’elle entend ces mots : « En marche !!!...», suivis d‘une « Marseillaise » , qui commence à s‘essouffler des les notes premières, chantonnées du bout des lèvres, lors des cérémonies patriotiques, par nos défenseurs de demain. Il chausse ses godasses devenues un peu étroites, déterre son fusil et s’en va occire un ennemi qui ne lui avait rien fait. Hier encore, mêlé dans la foule, il acclamait avec une fougue semblable, les sportifs étrangers venus combattre sur ses stades , une place honorifique dans une discipline sportive. P, de concert, ils allaient boire le verre de l’amitié, au petit bistrot du coin. Dans le fond, nous avons beau lorgner vers la lune, dans un désir de Paix Universelle, mais c’est un leurre:nous sommes nés avec un virus de guerrier dans le sang, que nous soyons d’ici ou de nombreux ailleurs.
Pour conclure cette pénible constatation, plaignons toutes ces mères qui, sur la Planète Terre bercent leurs chérubins avec amour et qui, beaucoup plus tard, les voient partir souvent pour toujours, ne laissant d’eux que la douleur d’une tenue de deuil dont les crêpes estompent les heureux souvenirs. Et j’en viens à cette conclusion:« Fichtre! A qui donc bénéficie des guerres? Ils faut dire qu’ils sont nombreux qui décrochent alors la timbale en partant des dictateurs et des marchands de canons en tête. Mais c’est un cercle vicieux et nous n’en sortiront que si « tous les gars du monde, veulent enfin, se donner la main, » autant dire, jamais. L‘homme est né bagarreur. Il n‘a toujours rêvé que de plaies et de bosses. En définitive, n‘est-ce pas pour le bonheur d‘être pansé, par sa mère, et bien plus tard, par « bobonne » ?
Je vous laisse le soin de méditer sur ces sages paroles que je tiens de la bouche pleine de bon-sens de mon amie Pipelette. Aujourd’hui, les pacifistes dont je suis, reçoivent une sacrée douche froide en apprenant l’essai atomique des scientifiques nord-coréens. Serait-ce ce terrible péril jaune que des gens soit-disant un peu « sonnés » avaient prévu au siècle dernier? Braves gens, le vol de la Colombe de Paix est remis à une date ultérieure. L’immense farandole n’est pas pour demain. Moi, pendant ce temps et pour me remonter le moral, je me tourne vers la nature pour y trouver un peu de réconfort. Dimanche, nous avons soudain décidé d’aller faire une promenade en Italie. En définitive, nous avons « dévoré » les kilomètres sans nous en rendre compte. Sans doute, est-ce le fantôme de ma grand-mère maternelle, native de Savone, qui m’attend à la frontière, mais à chaque fois, j’éprouve un nouveau plaisir, en la franchissant. Nous avions décidé d’aller respirer l’air pur de ses montagnes mais tout d’abord, nous avons suivi le littoral jusqu’à Impéria. Le panorama n’est jamais lassant avec sur la gauche, une abondante verdure au sein de laquelle de coquettes maisons ou luxueuses villas sont allées se nicher. A droite, la mer s’étendait avec parfois quelques mouvements de colère qui la projetaient avec force sur les rivages, tout en découpes. Durant le parcours, on pouvait voir de nombreuses serres destinées à produire des primeurs dont nos voisins vont se régaler bien à l’avance sur nous. La circulation était dense, ralentie par endroits mais reprenant bien vite une vitesse dont raffolent les automobilistes de n’importe quels pays qu’ils viennent.
Nous connaissons presque par coeur les routes que nous avons empruntées mais c’était une découverte pour Martine. A un certain moment, elle nous avoua qu’elle avait une petite faim. Il faut reconnaître sans faire une grimace de dépit, qu’en Italie, la pâtisserie est généralement excellente. Une devanture engageante nous permit de faire notre choix et satisfaire notre gourmandise Ensuite, nous. avons pris le chemin du retour pas l’autoroute alors que le Roi-Soleil, dans un dernier flamboiement, rougissait la mer jusqu’à la ligne d’horizon. Puis ce fut ce passage entre « chien et loup » qui sans savoir pourquoi, nous angoisse, mes filles et moi. Arrivée sans histoire à Cap d'Ail où, après avoir fait un brin de toilette, notre trio « entre filles » s’est retrouvé au restaurant « La Pinède » On se serait cru à Naples, dans un de ces restaurants pour touristes où les dîneurs parlent fort, s'esclaffent sans nulle gêne, avec des rires tonitruants qui sont de tous pays puisque mêlés dans une langue frisant l’espéranto. Un chanteur, guitare en main, vient nous charmer avec des chansons de son choix. Pour compléter ce tableau, et lui donner une touche de poésie, une lune dans toute sa rondeur, venait argenter notre Grande Bleue. Des vaguelettes s’échouaient sur la plage s’étalant au-dessous de notre table, dans un léger ressac accompagnant les chansons napolitaines du Caruso guitariste. Dans la salle à ciel ouvert succédant à la nôtre, des personnes endimanchées fêtaient deux anniversaires, ce qui nous permit de profiter de leur feu d’artifice.
Cette charmante journée s’achevait. Il ne devait pas être très loin de deux heures du matin. Cap d’Ail dormait paisiblement. A mon tour, je vais en faire autant après vous avoir souhaité également, une bonne nuit.

samedi 8 juillet 2006

Que signifient nos rêves ?

Très sincèrement, je vous avoue que je ne puis vous donner une réponse qui puisse tenir debout. Dans ma jeunesse, on fredonnait une chanson dont je vais vous donner quelques notes d’une voix pas trop éraillée:"Les rêves que nous faisons, sont sans rime ni raison; il ne faut jamais y croire." Une énigme comme tant d’autres qui jalonnent notre existence. C’est là l’unique explication que je peux vous offrir et je sais pertinemment qu‘elle ne peut vous satisfaire. Comme toutes choses incompréhensibles, laissons le soin de les régler à des cerveaux qui peuvent en être capables... si toutefois, il en existe. Mais, comme me le disait autrefois mon vieux docteur de famille pratiquant à ce jour dans le domaine céleste:" Que voulez-vous, ma chère amie, nous ne sommes que des hommes et non des dieux." Aujourd’hui, s’il revenait contre son gré, sur cette terre, il m’avouerait son ignorance sur le sujet. Qui n’a connu ces réveils en sueur, après avoir traversé des situations tragiques, ou quelques scènes inachevées dont on aurait bien voulu connaître la fin? En définitive, on rêve souvent de choses qui par hasard, se réaliseront à côté de celles qui ne parviennent qu’à vous angoisser l’espace d’un moment, et qu’on éloigne par crainte enfantine de les voir prendre forme.
Ma fille Hélène, toute petite, faisait souvent d’étranges rêves. Un exemple pour confirmer mes dires. Un matin, au réveil, elle me dit que notre voisine était morte et peu après, j’apprenais son décès. Il est deux rêves, qui m’ont particulièrement marquée. Rien ne m’ôtera de l’idée qu’ils furent prémonitoires, comme si le ciel avait voulu me préparer au coup du sort, qui allait m’atteindre au moment de mon lever. Le premier, la nuit précédant l’arrestation de mon mari, par les Italiens lors de la dernière guerre, j’avais fait un rêve étrange. Un prêtre m’avait tendu une immense croix puis m’avait ordonné de la porter du seuil de l’église, jusqu’au maître-autel. Le lendemain, et pour une durée de neuf mois, mon époux partit pour le camp d’internement de Sospel.
Beaucoup plus tard, j’attendais mon troisième enfant. Une nuit j’avais rêvé qu’une femme aux longs voiles noirs, me faisait des croix sur le ventre. Peu après, je perdais mon bébé. Vous ne vous étonnerez pas, si je vous affirme que tout au moins à mon sens un peu primaire, aux yeux de ceux qui jouent les esprits forts, les rêves peuvent nous prédire un futur, que seuls les dieux connaissent. Depuis lors, il m’arrive très souvent de me retrouver dans des lieux, des situations, des habitations où je me trouvais des décennies en arrière. Il y a toujours auprès de nous une parente, une simple voisine de palier, ou une ménagère rencontrée chez l’épicier du coin qui, jouant les pythonisses, trouvent toujours le pourquoi et le comment de ces bizarreries se produisant au moment où nous n’avons aucun moyen pour les combattre. J’opposais mon droit de veto en répliquant qu’il m’était souvent arrivé de faire cesser un cauchemar par ma seule volonté, en appelant le réveil à ma rescousse.
Je viens de retrouver un" Ici Paris " datant de quelques mois, qui traite du mystère des rêves. Il est conseillé de les " décrypter ". Le moment est venu d’écouter les conseils d’un psy. Laissez près de votre lit, une feuille de papier, plus un stylo. Au réveil, vous inscrirez quelques bribes qui vous aideront à mémoriser votre rêve. ou gardez les yeux fermés pour conserver l’atmosphère que vous venez de quitter. Malheureusement, quand mon réveille pas trop matin, me rappelle à l’ordre, c’est pour sauter du lit, aller chauffer le café de la " petite", puis, le lui monter. Ouvrir les volets, dire deux mots à l’enfant, trébucher sur la descente de lit, tout cela évapore très vite les quelques miasmes de cauchemar ou rêves idylliques que je venais de voir surgir dans un domaine mystérieux.
J’envie Steven Spielberg lequel a inventé " E.T " en dormant. On peut dire qu’il fait des rêves en or, que tout un chacun voudrait bien mettre également à son actif. Ainsi, plus il dort, et plus il amasse de dollars. Vous avez bien lu depuis que vous faites office de livre de chevet qu’ aucun de mes rêves ne m’a rapporté le moindre euro. Mais je ne suis pas pressée: un jour viendra où mes songes ne seront plus des mensonges. Il ne me reste plus qu’à pondre dans mes 7 heures de sommeil, un bouquin digne de figurer parmi les best-sellers. Une broutille!!!.Avant de quitter le domaine onirique, je vais vous apprendre, si vous ne le savez déjà, que le pauvre Beethoven sourd le jour, entendait ses sonates pour piano, en dormant la nuit. Une liste d’exemples suivie de leur signification, est offerte aux lecteurs de cet instructif illustré. Y figurent: rêver d’eau;de maisons;d’arbre;de la terre;d’un trou; du feu;de l’air; d’un oiseau et pour finir, d’un animal féroce. Le bouquet se trouve en finale. Je vous le livre tel quel:
" Les contenus de nos rêves sont d’ailleurs souvent sexuels: rêver de bâtons, de serpents ou d’armes ( couteau; fusil ) évoque le sexe masculin. Les objets aux formes arrondies et creuses, symbolisent le sexe féminin. Une échelle, un escalier, une clé peuvent représenter le rapport sexuel. ( Je me demande où le reporter de l’article est allé chercher de telles précisions, car rien ne pouvait être aussi clair et net.)
Avant de vous dire au-revoir, laissez-moi vous révéler ce que j’estime être un scandale. A l’heure où on nous étale des enfants victimes de malnutrition, affamés, squelettiques, les stars du jour encaissent des cachets astronomiques pour le seul plaisir de les voir apparaître sur les écrans de la TV. A titre d’information, je vais vous citer pour ouvrir la marche vers les trésors, Monsieur Johnny qui, paraît-il, est reparti de la Star Ac’ plus riche de 75000 euros. Applaudissez le trio gagnant Hallyday, Michel Sardou et Charles Aznavour. Les faveurs de Monsieur Aznavour dépassent largement, celles d’une compagne d’un soir: entre 75000 et 150000 euros. Suivent des exemples qui vous donnent le tournis et finissent par vous dégoûter d’écouter des voix aussi onéreuses. J’aimerai bien savoir... mais autant vouloir aller embrasser Madame le Lune!!!, combien ce petit moineau du nom de Piaf, ou Mariano, ou Tino Rossi et tant d’autres dans le passé, touchaient en guise de cachet, pour apparaître sur les scènes parisiennes et d’ailleurs. Mais, je serais peut-être déçue et alors, avec chagrin, je verrai se ternir un peu, l’éclat posthume de leur passage sur la Planète Terre
J‘arrête là une nomenclature des célébrités qui osent surestimer trop souvent, des dons peu évidents Mais n‘oublions pas que si l‘intéressé bénéficie des bonnes grâces de la Presse et la Télévision, un grand pas est fait pour lui assurer une bonne place sur scène, en France et plus tard, à l’étranger.
Mais je m’attends à un coup de boomerang de la part des personnes visées. Elles vont me rétorquer qu’elles ne sont pas les seules à profiter d’avantages substantiels. Elles me bombarderont subito de noms que je connais fort bien ... et vous aussi. Alors, que voulez-vous que nous fassions? Laisser les choses aller à vau l’eau. Après tout, nous ne pourrons jamais faire un monde nouveau, à notre convenance, si nous n’enterrons pas l’actuel. Billevesées. Vision fugitive d’une Eve et un Adam qui ont du passablement décevoir leur Créateur. Mais eux, au moins ont joué leur rôle sans toucher un seul petit euro, pour leur peine.
Avec mes salutations du soir.

mardi 20 juin 2006

La chaleur

Un rêve insensé pour rafraîchir les heures: les arroser comme de vulgaires plantes.. Vous me diriez que çà ne tient pas debout et vous auriez raison. Il faut nous résigner à subir cette température semi-coloniale avec le courage habituel du Français face à ce qui ne peut être évité. Chaque jour, je regarde les nuages arrivant d’Italie d’un air belliqueux mais ces combattants doivent se sentir fatigués et leur colère s’émousse comme une épée qui a trop servi. Il paraît que la canicule aurait tué cette année 2006, 112 personnes, dont pour plus de la moitié, d’un âge avancé. Si je ne faisais pas partie de cette catégorie, je dirais que c’est normal ( faites comme si je n’avais rien dit!) « Juillet le plus chaud depuis 1950 », nous apprend le journal. La vague de chaleur a duré 19 jours, loin du bilan catastrophique de 2003. De quoi on ose se plaindre? J’avais écrit ce qui précède voilà trois mois et aujourd’hui, on ne peut plus parler de chaleur. Les petites laines ne sont pas de trop, et le temps qui passe nous rapproche des pluies. Il faudrait bien que çà se produise, car les plantes et les arbres, après avoir puisé de leurs racines, un peu d’humidité dans le sol, seraient bien aises de recevoir une belle ondée, de l’eau du ciel. Cela me remémore un fait qui s’est produit voilà maintenant bien longtemps. Pour « me regonfler les accus », après une méchante grippe, les Facultés m’avaient expédiée à la montagne, et j’avais choisi Saint-Etienne-de-Tinée. Cette année-là, la sécheresse sévissait à tel point que Monsieur le curé, dans ses messes, s’unissait à ses fidèles, pour demander au ciel sinon la mousson, mais tout au moins, une bonne averse. Hélas, le temps passait sans que le moindre petit nuage, viennent précéder les gros pour faire revivre les plantes qui continuaient à se dessécher. Un matin, un bruit anormal me fit lever d’un bond. De ma fenêtre, je vis défiler dans le petit sentier derrière l’hôtel, Monsieur le curé, son modeste clergé et, parapluies protecteurs en mains, les fidèles enfin satisfaits, faisant des arrêts devant chaque petite niche, abritant des élus célestes. La pluie enfin était là. Mais après une bonne semaine où elle ne cessa, les fidèles en eurent assez. Ils demandèrent au pauvre curé, de prier le Ciel de faire cesser le déluge. Ce dernier, qui ne manquait pas d’humour, leur répondit qu’ils ne devaient pas se plaindre s’ils avaient été entendus au-delà de leurs désir: « Vous avez voulu la pluie, par le biais de ferventes prières? Eh bien, de quoi vous plaignez-vous? Vous avez été exaucés. Qu’est-ce que vous pouvez exiger de plus? Quant à moi, je n’y peux rien, si ce n’est m’incliner devant la volonté du Seigneur. » Et la pluie cessa lorsque ce dernier le voulut bien. Comme vous pouvez le supposer, les fidèles ne furent pas contents et en voulurent au curé pour sa réponse. Punition du ciel ou résultat des prières des fidèles vindicatifs: le pauvre curé tuberculeux, qui avait obtenu sa cure, pour soigner ses poumons malades, quitta Saint-Etienne pour l’hôpital d’où il ne tarda guère à décéder.

vendredi 9 juin 2006

Sympathique petit porcelet

Petit goret deviendra grand. Toutefois, s’il savait ce qu‘on lui ferait quand il serait adulte, il commencerait très tôt sa grève de la faim, pour devenir aussi maigre qu’un coucou. Si l’on en croit les sommités ornithologiques, plus celles représentées par les " Mesdames Je-Sais-Tout ", ces oiseaux, par ailleurs d’apparence charmante, seraient maigrichons. Sans doute, est-ce là une raison majeure pour qu’ils puissent voler aisément de la mignonne fauvette à la mésange, ( puis inversement ) dont, après avoir brisé l’union consacrée par le dieu des ovipares, ils piétinaient sans pitié le coeur. Ce vilain emplumé, non content de semer la discorde dans les ménages-volants, avait en sus, l’audace de se blottir dans le nid de ses conquêtes, pour y pondre ses oeufs. Je ne pense pas fastidieux de vous remémorer ce péché plus que mignon du drôle d’oiseau. C’est ainsi que l’écrivaillon-femelle, dont j’ai peu d’honneur de faire partie, sautant du cochon adolescent au coucou adulte, sans imaginer une seconde combien ce tour de passe-passe est difficile à exécuter dans la nonantaine, n’a aucun scrupule pour en arriver à noircir les pages blanches de son cahier d’écolière.
Sans être une copie presque conforme de la tendre Brigitte, je trouve qu’on fait trop souvent fi de la vie des animaux en les sacrifiant pour toutes sortes de raisons qui, si elles leur étaient dévoilées, les feraient s’échapper à toutes pattes. Toutefois, sans vouloir m’étendre, je dois reconnaître que la Marionnette avec majuscule, ne serait guère différente si elle le pouvait, lorsque nos dirigeants déterrent la hache de guerre Je m’attendris devant une photographie représentant une petite souris qui , en effigie, ne provoque en moi, aucun affolement. Savez-vous que pour nos ancestrales ennemies, l’échographie du cerveau est un grand danger? Pauvre petite Minnie! Elle avait déjà tant à faire avec Gros-Minet! Il lui faut à présent, beaucoup plus se méfier des savants, qui dissèquent à plaisir chaque parcelle de leur anatomie et qui, en fait, sont beaucoup plus menaçants que les gros matous.
Je ne sais, si vous êtes des fervents lecteurs, de la kyrielle de magazines qui circulent dans le monde? Si oui, je vous plains grandement. J’ai eu la curiosité, dimanche dernier, de feuilleter l’un d’entre-eux, dont je vous tairai le nom... par compassion!
C’était l’heure bénie où la ménagère, le café servi, après avoir empilé les assiettes et couverts dans la machine à laver, enlève ses chaussures à petits talons pour les troquer contre des pantoufles, se blottit dans un confortable fauteuil et saisit sur le guéridon voisin, une pile d’illustrés, qui font la joie mais amoindrissent le porte-monnaie de ses filles. Eh bien, il y a quatre jours, cette ménagère comblée, c’était moi et je ne m’attendais pas à tout ce qui allait m’être dévoilé, suite à mon " butinage".Au cours des pages, on s’attriste sur des séparations de comédiens, on se réjouit devant ces stars qui sont dans une situation dite"intéressante"; on applaudit la sortie de l’église qui a sanctifié l’union d’un couple célèbre du 7ème art. Deux Marionnettes-touristes en goguette, coiffées du traditionnel canotier faisant partie du plumage des irrésistibles gondoliers, se laissent bercer par les cantates du leur, tandis que l’embarcation se laisse glisser le long des canaux de l’éternelle Venise, très loin de bénéficier de l’onde pure qui régala la petite chèvre de Monsieur Seguin. Poursuivant ma lecture, me voilà fixée sur moult sujets. Par exemple, en bref, que Bern veut tout faire ( meilleurs voeux ), Borotra, maire indigne ( oh! Que c’est vilain! ); Brigitte est tombée ( non, ce n’est pas celle que Dieu a créée );Fogiel se paie Manoukian ( hum!!! )... etc... etc... Probable dopage chez les maillots jaunes ( le mal court aussi vite que les maladies infantiles à l’école Maternelle ) Il y avait longtemps que nous n’avions entendu parler de la délicieuse Céline Dion. Il paraît qu’elle serait un bourreau de travail. Mon Dieu! A la voir si resplendissante aux côtés de son Réné, il faut croire qu’elle a enfin trouvé le secret pour conserver un ravissant visage, un corps de déesse et un sourire de connivence, avec son enviable époux. Par jalousie, je passerais sur la page des soirées mondaines, où je ne vois que des minois resplendissants. Or, et fort heureusement, ce n’est pas invariablement grâce aux liftings, ceux-ci inopérants pour les cous disgracieux ou les mains cruellement tachetées. Les personnes hésitantes lors d’un achat, trouveront par bonheur une page publicitaire, dans laquelle elles ne peuvent que découvrir, chaussures à leur pied, même si ce qu’elles recherchent, n’en font pas partie. Je ne peux me résoudre, à ne pas vous parler, du rôle des plus délicats qui consiste dans le choix d’un prénom au moment où l’enfant paraît. Il y a exactement un siècle, l’enfant devait porter un prénom indigeste tel que Anatole pour les garçons, afin d’honorer le grand’ père, Héloïse, pour les filles dans le but de ne pas se mettre à dos la grand’mère. Je bénis mon ange gardien qui me permit d’allonger la liste des Andrée au lieu de celle des Marcellin et Marcelline, qui furent lot de mes grands’parents paternels, trandis que j’aurai pu porter celui moins digestible de, Angéline ou Victorine, côté maternel. Plus tard, les Dupont et Durand choisirent de préférence celui du chef de l’Etat. Mais cela ne dura qu’un temps et Philippe suivit le destin de Pétain. Il y eut ensuite, une recrudescence des prénoms étrangers dans le clan des snobs. Puis, à présent, on en invente. JADE est en tête mais si elle a un petit frère, pourquoi ceux qui jouent à papa-maman ne l’appelleraient-ils pas ZEUS? Voilà qui dépasse les limites du possible. Comment peut-on avoir l’audace de baptiser ainsi son enfant? Il est des terrains qu’il ne faut vraiment pas franchir si on veut esquiver l’explosion toujours possible, d’une mine. Quel snobisme et qu’elle prétention! Songez au jour où ce pauvre enfant devra aller à l’école laïque, ou n’importe quel établissement religieux!
J’ai gardé pour la fin l’image de Catherine Deneuve, absolument en beauté. Il est dommage que la page 12, nous informe d’une importante nouvelle: elle va se faire refaire les seins. Cela n’aurait rien d’étonnant et vraiment, ce ne sera pas la première. Cependant, ce qui est absolument hurluberlu, c’est le rembourrage qu’elle leur réserve, soit "que les cendres de son mari soient placées dans ses prothèses mammaires."On n’arrête pas le progrès. C’est ce que j’affirme avec force, depuis le début du siècle.
Jadis, la veuve étrennait une nouvelle tenue, qu’elle ne quittera pas de six mois, au moment de l’ensevelissement de son cher époux: robe noire avec la jupe atteignant les cheville; chapeau de même teinte alourdi par un long voile de crêpe. Le mouchoir lui-même qui lui permettait de sécher ses larmes, était entouré d’une large bande noire. Le semestre suivant, on lui permettait le port du blanc et du mauve, pour rester fidèle à l’étiquette. Ensuite, sapristi, elle avait bien le droit de convoler à nouveau et alors, toutes les couleurs lui étaient permises. Mais j’en reviens à l’heure actuelle. Je suis surtout obsédée par l’étrange souhait de Catherine et Dieu me pardonne! Je le trouve tout à fait ridicule puisque, en outre, l’opération va probablement être diffusée sur l’une de nos chaînes nationales: M 6, pour ne pas la nommer. Une façon comme une autre de se refaire une petite célébrité par nostalgie du passé. Doux Jésus! Anges du Paradis, sacrebleu!!! Où allons-nous , vierge Marie!!!.. où allons-nous!!!

samedi 13 mai 2006

OTAN en emporte le vent

Nice en état de siège? Un nouveau conflit est - t’il déclaré? Contre qui le Mabrouk de France va-t’il partir en guerre? Après ces 6O ans de répit, le réfractaire a rangé son attirail; il a quitté ces montagnes au milieu desquelles il jouait les contrebandiers Il a repris ses rouspétances sur de plus en plus de divergences d’opinions avec ses dirigeants, vacillant de droite à gauche puis de gauche à droite et , après un repos indispensable, retourner à nouveau vers la case départ. Il a dépensé plus qu’il ne gagnait mais ne se privait pas pour autant de partir en vacances ses 15 jours de congé annuel; il a repris ses haltes bi-quotidiennes chez le bistroquet du coin; ses rêves utopiques entre l’achat des billets de loterie divers, et la désillusion au moment des tirages.
Aux dernières nouvelles, mes chers concitoyens soyez rassurés: il ne s’agissait que de trois jours de travail pour les têtes ministérielles de 26 États membres. Il y eut un énorme déploiement de police laquelle ne se montrant pas toujours très courtoise envers les automobilistes dépassés par les changements de signalisation. 5000 militaires avaient été réquisitionnés. Des tentes avaient été dressées afin de loger pour la nuit, ce surplus de résidents temporaires. Donc, avec ces militaires, ces C.R.S, ces policiers, les hélicoptères et bateaux en renfort, les déviations pour se rendre d’une rue ou avenue à l’autre, on aurait pu croire que Nice était assiégée. Les seuls qui étaient épargnés furent les pigeons ou mouettes qui continuaient à voleter sur les balcons des maisons ou au-dessus des vagues. Les amoureux qui d’habitude, se retrouvaient sur les bancs publics de la Promenade en débitant leurs serments d’amour ponctués de bisettes, avaient du déserter les lieux: ils étaient bouclés. Bien sûr, puisque c’est dans ce quartier résidentiel que se trouvent groupés les palaces capables de pouvoir recevoir dignement ces envoyés, issus de tous pays. France-Marianne ne pouvait faire à moins que d’en mettre plein la vue à ces invités célèbres vu sa réputation de généreuse propriétaire d’une terre d’accueil unique au monde. Ils réintégrèrent leurs pénates vendredi dernier sans avoir récolté la moindre égratignure. On pouvait craindre, vu cette ère peu propice aux réunions, que quelque illuminé, de n’importe quelle couleur ou parti, ne profite de cette atmosphère survoltée pour attaquer l’un des participants de cet O.T.A.N ( Organisation Traité Atlantique Nord, pour les allergiques aux initiales, dont j’ai le regret de dire que je suis l’un des membres les plus obtus ) ou pire encore, un groupe entier? Car, il ne faut pas se leurrer. Ces conspirateurs dans l’ombre ont toujours un exécutant pouvant découvrir l’infime talon d’Achille, qui leur permettra de réussir leur forfait. De vrais durs qui n’hésitent pas à sacrifier leur vie, pour un " contrat ".
L’accueil fut chaleureux .Hier, Jacqueline et moi avons constaté que les illuminations de fin d’année s’étaient prolongées dans les rues et avenues, pour rendre lumineux le passage du corso des célèbres élus. C’était un prélude à celui qui se déroula hier dans une atmosphère bien plus plébéienne.
Nous allons revoir dès lundi notre Nissa-la-Belle sous son jour habituel. Les automobilistes protesteront contre les embarras de circulation dus aux travaux consistant à offrir avant les nouvelles Calendes Grecques, un chemin de fer urbain qui sera, et je vous le dis en secret, le dernier T.G.V roulant sur les rails niçois. Voilà qui stupéfiera les représentants de la prochaine réunion des membres de l’O.T.A.N qui ne peut se faire que dans notre capitale azuréenne. Pourtant, il faut que je vous apprennes si vous ne le savez déjà, que cette courte visite des têtes pensantes alliées, ne fut pas sans avoir eu une incidence sur nos faibles économies. La ville a du délacer les cordons de sa cache-mailles. A titre indicatif, savourez les sommes astronomiques qu’a coûté cet accueil sur notre sol ensoleillé. Heureusement, notre généreuse France-Marianne s’est privée de ses vacances de neige à Saint-Moritz pour verser une petite obole de 3 millions d’euros. Les heureux contribuables Niçois sont contents, car eux, n’auront à débourser que 150000 euros..
POSITIF: le palais Acropolis, 1,4 M. d’Euros " Cette manifestation représente 13 % du chiffre d’affaires annuel. En terme d’image, le bénéfice est considérable ", se réjouit sur une photographie, le président de Nice-Acropolis. Le Palais Maeterlinck, 50000 euros pour la réception de mercredi soir. Les hôtels: 250000 euros, des extras recrutés et 400 chambres réservées et payées par les délégations des 26 pays, en pleine période creuse. Sans compter les chambres des 45O représentants des médias. L’aéroport : 24 avions de transport militaire en plus, qui paient les redevances.
NEGATIF: manque à gagner pour les commerçants du secteur d’Acropolis. Les restaurants. Monsieur Hubert Boivin, ( entre parenthèse, un nom de famille excellent pour la publicité de la Restauration ). Président départemental des cafetiers, restaurateurs et métiers de la nuit, se plaint. Il commente :
" C’est trois jours de perdus. Cours Saleya et zone piétonne, un resto sur trois était fermé. Ceux qui sont restés ouverts n’ont pas eu la foule, notamment en centre ville.". Il conclut : ’Heureusement qu’on a carnaval."
Si vous voulez de plus amples détails, demandez au journal "Nice-Matin", de vous adresser les trois quotidiens qui illustrent ces heures inoubliables.
Surtout, réjouissez-vous, Niçois de tous poils. Un autre sommet politique d’ampleur internationale pourrait encore se dérouler sur les bords de la Riviéra; plus précisément, à Nice. Bravo à nos dirigeants qui sous la plus enracinée des Républiques, savent recevoir royalement.
Bisous et à lundi, mes charmants amis.