jeudi 29 mars 2007

C'est sûr ! Y a un truc !!!

Il faudrait être bien plus bête que nous ne sommes, pour avaler cette couleuvre. L’enfant demeure" coi " devant cette apparition anormale et l’adulte, voulant faire le dur, lui répond qu’il connaît la réponse et qu’il la lui confiera plus tard, pour la transmettre à ses futurs enfants. C’est ainsi qu’on leurre la petite classe. Cependant, il y a des demandes auxquelles, malgré son habileté, après bien des hésitations, Dieu seul peut accorder une explication tenant debout et c’est quand on lui pose cette demande:" Seigneur, dites-nous pourquoi vous avez fait des choses merveilleuses et , par contre, vous vous êtes amusé à donner des fesses à l’être humain?- Pauvre bête à deux jambes, réfléchissez seulement une minute: pourquoi aurais-je créé ensuite des chaises et tant d’autres sièges pour qu’il puisse s’asseoir? Je ne pouvais tout de même pas, lui faire passer sa vie durant, debout, allongé ou à croupetons? Par moment, je me demande si je n’aurais pas mieux fait de donner la parole aux aliborons de préférence à l’homme !!! " Courroucé, il lui tourna le dos. Il faut préciser, qu’il était né dans le décan du mois d’avril, qui fournit le plus de célébrités, mais également les plus mauvais caractères. Lorsqu’il piquait l’une de ses légendaires colères, le ciel lui-même résonnait de ses éclats, et c’est ainsi que chez nous, l’orage débutait. Venaient ensuite les larmes, de toutes les Déités préposées au calme et la plus grande sérénité. Elles tombaient avec abondance sur la Planète Terre. Au plus fort de son courroux, Dieu pensa soudain détruire, tout ce qui procurait à l’homme un peu de repos. Dois-je insister sur le fait, que le Seigneur l’avait doté d’une congénitale paresse, le gros des travaux étant réservé à de pauvres ilotes exilés dans notre doux pays de France? Ceux-là avaient toujours bénéficié du droit d’asile, ce qui leur ôtait celui d’aller manifester dans les rues, bouches haineuses et banderoles revendicatrices à bout de bras . Il attrapa les chaises et bancs des jardins publics, et les cassa en mille morceaux; entra sans être vu dans les cafés et restaurants, en fit de même avec le mobilier. Il remit au lendemain la destruction des sièges encombrant les appartements. En se levant, il ouvrit ses persiennes: un rayon de soleil vint l’aveugler. Il se mit à rire, sa bonne humeur reprenant le dessus sur la morosité. Il alla ouvrir la porte à Brutus, son lion préféré, qui vint docilement lui lécher ses charentaises ( pantoufles. Ne pas confondre avec les habitantes des Charentes ) Les oiseaux pépiaient sur les amandiers en fleurs, annonçant l’avance du printemps. Dieu éclata de ce rire tonitruant qui faisait se disperser tous les petits anges de sa suite. Il venait de se remémorer son rêve des plus déconcertants. Figurez-vous qu’en flânant au milieu d’une foule importante, il s’aperçut soudain qu’il n’y en avait plus aucun qui avaient des fesses. La Marionnette était aussi plate derrière que devant et plus encore, chez quelques obèses. Il se trouva alors fort aise d’avoir détruit quelques sièges qui ne pourraient plus servir aux humains! Les silhouettes étaient si déformées que sous l’emprise du choc, il se réveilla. Le Seigneur se trouva face à un dilemme: y aurait-il un usurpateur qui voudrait lui prendre sa place? Il caressa un moment sa longue barbe blanche et se dit qu’il pensera à trouver une solution à ce problème. Aujourd’hui peut-être, ou alors, demain ?

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