samedi 21 avril 2007

Le dernier sprint de Ségolène

Notez avec quelle aisance elle devance ses adversaires vers l’arrivée, et sa supériorité couronnée, sur le podium de la Politique Méritante. Car ce n’est pas une sinécure que d’assister à des réunions, l’une après l’autre, avec juste le temps de se remettre un peu de rouge sur les lèvres. entre elles! Mais notre gazelle est « increvable » Elle est parvenue au bout de ses promesses; elle n’a plus rien à dire puisqu’elle a fait tout ce qu’elle pouvait faire. Pour se donner un peu de tonus, on la voit sur une photographie buvant le verre de l’amitié en compagnie du maire de Paris ce qui lui permettra de donner la réplique aux détracteurs qui voudraient bien qu’elle effeuille enfin sa rose rouge et la piétine devant eux. Mais notre gazelle n’est pas de ce bois qui pétille plus que le champagne qu’elle déguste rarement vu ses finances et la fragilité de son foie.
Dans la pièce voisine où tous les candidats à la présidence se sont donné rendez-vous, Monsieur Nicolas radieux d’avoir récupéré ses lunettes. Les trois coupes qu’il vient imprudemment d’engloutir, l’ont plongé dans un Univers euphorique. Il se voit en pleine Camargue, juché avec difficulté sur un cheval aussi blanc que celui de notre Riri - le - quatrième. Il ressemble comme un frère-à-la-peau-blanche, à Buffalo, intrépide, sans peur et sans reproches, face à un taureau belliqueux, qui piétine les herbes de la pampa avant de se ruer, pour son malheur, sur l’Homme-Blanc. Je ne dirai rien sur Monsieur François puisqu’il se dit « ni stressé, ni angoissé. Il est venu se recueillir devant les stèles des victimes de la guerre dernière, probablement pour obtenir leur appui outre-tombe. Venons-en à Monsieur J.M Le Pen. Celui-ci m’inquiète: pourvu qu’il ne soit pas emporté par la vague nationale « qui va balayer l’oligarchie en place » Dieu protège notre gazelle pour l’usage des phrases alambiquées qu’elle sème à profusion, ressuscitant ainsi le fameux Petit-Poucet, émiettant sur sa route, des petits bouts de pain, afin de retrouver le chemin du retour. Je lui souhaite d’y parvenir car si ça ne s’est pas encore produit, il y a de grandes malchances pour qu’il n’y ait plus ni Poucet, ni quignon de pain.
Avec les bisous de Pipelette.

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2 commentaires:

Anonyme a dit…

j'aime beaucoup le style de votre chronique, entre sérieux et humour, entre petits mots et jeux de mots ..... vous asticotez pas mal notre royale Ségo, à quand une chronique sur Napoléon Sarko ?

Anonyme a dit…

Julie, ma chère grande amie, j'aime beaucoup vos compliments. Je m'en régale comme le fait un mistigri gourmand le museau plongé dans sa pâtée.
Ma réponse: "Notre Ségo-Bondissante mérite qu'on soulève ses blancs jupons pour une fessée couronnant sa défaite.
Tombent tes pleurs: tu ne viendras plus nous voir
Adieu l'écharpe: Pas d'Elysée."
Pipelette