samedi 21 avril 2007

L'envers du décor des élections

Dans les heures même dites des plus tragiques, le fureteur trouve toujours le moyen de sourire sinon se retenir de « s’esclaffer ». C’est ainsi que Monsieur Bernard Tapie, ayant été invité à dire quelques mots sur « France 2 », a commis quelques lapsus non seulement une, ce qui eut été pardonnable, mais trois fois. Il s’est trompé la première fois en affirmant, à tort, qu’il avait appelé à voter pour Ségolène Royal, au lieu de Nicolas Sarkozy (grande hilarité des invités). Pour sa défense, il affirma par la suite être resté longtemps à attendre dans sa loge. Dans de telles conditions, qui pourrait lui reprocher d’avoir bu un ou deux petits pastis de chez nous pour l’aider à patienter? Il suffit qu’il soit un peu plus tassé que chez le bistrot du coin, pour vous mettre un peu la tête à l’envers. ne quittons pas le midi et spécialement, ma ville et celle de la Bonne Mère. Des mauvais plaisants ont été assez démoniaques pour aller mettre de la glue ( moi, je l’écris sans E vu mes faibles études » dans les serrures de nombreux bureaux de vote, de la Cité Phocéenne, cela portant un seul préjudice, l’ouverture du scrutin retardé. Mais ces piteuses manifestations n’ont eut pour effet que ce peu de retard, fort heureusement. La mairie de la ville a demandé aux services compétents, de faire diligence afin que les vingt bureaux de vote soient débarrassés des clous englués de glu, ce qui fut rapidement fait. Lu au hasard » Une femme de 93 ans meurt dans un isoloir. Entre-nous, elle aurait mieux fait d’agir comme moi et de rester chez elle pour y rendre son dernier soupir.
A présent, qui va payer ses frais d’obsèques ? A vous de me répondre et, sous la même foulée, pourquoi les médias belges et suisses ont donné hier les résultats du vote avec plus d’une heure d’avance? Pas possible!!! Notre coq serait-il atteint de laryngite ou faudrait-il mettre sur le compte du découragement l’absence de ses « cocoricos » vainqueurs?
Quant à moi, réfugiée dans mon donjon, je regarde d’en haut, ce Cap-d’Ail que j’aime et qui pourtant, figure comme un tout petit point, sur la carte géographique. Je le vois comme il y a 7 décennies, alors que nous venions de nous installer dans cette commune. C’était un petit village et, mon Dieu! Malgré tout, comme il était beau! Les gens vivaient en communauté. On ne parlait pas de cette grande ennemie: la Politique, qui divise souvent plus qu’elle n’unit. Nous voilà arrivés à l-heure du choix avec une mutation qui se précise de plus en plus.
Qu’elle route allons-nous prendre avec peut-être une présidente de la République? Dans la Jungle, les candidats devenus des emplumés, caquettent à l’envie. Il y en a de tous genres et de toutes couleurs Il y a un tel chahut que je ne supporte pas cette ambiance. Et puis, soyons lucides, ma fille! Pourquoi te tracasser ou te réjouir puisque, cette France de demain, tu ne la connaîtras pas! Tu feras partie de la « claque » dans le petit coin de ciel qui t‘attend.
Les beaux jours se profilent avec quelque lenteur car sitôt que notre roi-soleil se retire pour la nuit, on sent dans l’air un peu de fraîcheur qui signifie: « En avril, ne te découvre pas d’un fil »
Je reviens vers le passé, et un mois d’avril pareil à celui d’aujourd’hui. Je vois sur le trottoir en face, le fantôme de notre bon vieux docteur. Il s’arrête pour me dire de ne pas m’exposer au soleil, qu’au mois d’avril, il est porteur de microbes. Puis, l’image devient indécise et disparaît.
Il est 19 heures 3O. Jacqueline ne va pas tarder à rentrer. Avec elle, la maison va revivre et quitter cet air tristounet qu’elle revêt lorsque seulement elle et moi, formons notre duo.
Tiky prend un air de commandement pour me harceler de ses » miaou » autoritaires. Il vient se frotter à mes jambes pour donner plus de poids, à ses protestations: » Eh bien, mon vieux, tu attendras. Tu es à demi obèse et çà nuit à ta ligne. Il est vrai que vu ta « mutilation », tu n’as guère le cœur à courir la minette
Il faut bien que quelque chose la compense » Toute émue devant cette infortune imposée par les hommes, je quitte mon ordinateur et vais lui remplir sa gamelle. Il mérite bien çà!
Avec mes amitiés du soir. A demain.
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

bonjour à la dame du donjon et merci pour vos chroniques