vendredi 13 avril 2007

Un peu de politique

On n’a rien sans peine. Combien c’est juste et notre gazelle va commencer à le comprendre si, ce matin, elle s’est amusée à muser ( Dieu! Que c’est charmant! ) dans les vastes avenues de notre Cap-d’Ail. Les belles affiches qui nous la représentaient en séduisante Marianne ayant ôté son bonnet pour mieux étaler son éclatante et opulente chevelure, avaient été déchirées, quand ce n’était, oh! ironie du sort, barbouillées de vert. Voilà qui posera dilemme à ce bel étranger qui, loin de son pays embrumé, s’extasie devant l’image de notre pin-up nationale. Il va se dire:” My god! C’est-y une socialiste ou fait-elle partie des Verts? Ces Français, ils nous en feront toujours voir de toutes les couleurs: après la rose, les feuilles. A quand les épines? Avec nous, heureusement, c’est l’Entente Cordiale grâce surtout, à notre Lisbeth ( que Dieu la garde... ) ” Voilà ce que se disait ce bel étranger venu d’Albion, en prenant la route conduisant à la plage Marquet, pour aller tenter quelques brasses dans une Grande Bleue manquant d’azur tout autant qu’une personne en pleine anémie. Saluons avec une convivialité amplement reconnue, tous ces gens d’ailleurs qui ont eu le mérite de créer notre Côte d’Azur.
Nous ne pourrons jamais quitter notre Ségo, sur un faux-jugement, spécialement lorsqu’elle respire à pleins poumons l’air vivifiant de sa région natale.. Voilà qui va la consoler d’avoir à faire face à toutes les mesquineries venant de ces braves gens qui la jalousent pour sa popularité montant en flèches.
S’il manque un peu de soleil, ce vendredi 13 débute sous les plus réjouissants auspices. Monsieur Sarode nous promet toutes les réformes qu’il envisage dans un délai de deux ans Il agira très vite si... il est élu! Cependant, c’est encore trop long pour une nonagénaire qui voudrait bien, dès à présent,, quelque chose de plus consistant pour pouvoir partir en croisière aux Baléares et, plus loin encore! Ce désir m’a pris brusquement en voyant face à moi, un magnifique yacht d’une grande blancheur, prêt à appareiller. J’ai fermé les yeux et alors, les images idylliques se sont succédées: des plages sablonneuses où la mer offre impudiquement ses fonds limpides sitôt qu’elle touche terre, où les palmiers offrent leur ombre aux touristes épuisés,,où des nuées d’oiseaux allant des lilliputiens aux grands emplumés, une case de l’oncle Tom pas plus grande qu’un mouchoir de poche, où des fleurs à l’odeur enivrante viennent flatter l’odorat, en fait et, en plus abrégé, un Paradis terrestre qu’à mon seul profit, le Créateur vient de recréer.
LE RÊVE PASSE et soudain, sans qu’aucun lien ne le relie à Monsieur Chirac, je lis que ce dernier recevra lundi prochain, le président égyptien, pour une séance de travail. Pauvre Jacques! Il va s’épuiser jusqu’à la fin de son mandat. Pour renforcer “ amitié et futurs accords”, ce Monsieur Osny Moubarak rencontrera également Nicolas Sarkozy, François Bayrou et notre Royale Ségolène, bien sûr. “ Mieux vaut planter ses jalons à l’avance ”, a du se dire ce fin diplomate, digne descendant des Sphinx, en imprimant sur son visage un air énigmatique du meilleur effet face à un interlocuteur à la peau blanche ( on pourrait en dire autant devant le sourire éternellement stéréotypé de l’Asiatique mais économisons le papier.)
Ma pensée se tourne sans aucun arrêt vers mon amie Ségolène, et je me demande si, en elle-même, elle croit dur comme fer, à son fauteuil de Présidente de la République Française. Certes, ce serait une magnifique place au soleil, mais aussi, les épines de sa rose, soit les lourdes responsabilités inhérentes à cette charge. Ne seront - t’elles pas trop pesantes pour ses mignonnes petites menottes? Vrai, je ne l’envie pas car s’il est très épuisant pour moi, de tenir dans mes mains ridées les rênes de ma carriole; alors, vous pensez! Tenir en laisse des millions de Marionnettes cocardières !!!...Vrai, j’en serais vraiment incapable, si je m’en réfère aux réflexes indifférents de mon chat Tiky, face à mes rarissimes menaces, lorsqu’il se conduit mal.
Un tas de soucis, attend notre gazelle, si elle s’obstine à vouloir ce poste envié et qu’elle y réussisse. Commencer par gérer les dépenses de l’Elysée et nourrir toutes les Marionnettes qui peuplent la vaste maison; faire des économies de bout de chandelle en annulant certains déplacements, se méfier des comptes totalisés au moment du passage du percepteur qui viendrait mettre son nez là où il ne faudrait pas. Bref, sans m’étendre plus longuement, ajoutez vous - même tous les faux-frais minimes que je ne pense pas utile de mentionner. Avec ma poignée de main la plus sincère, je vous dis:”Bon week-end” et à lundi.
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